La géo-ingénierie sur le sentier de la guerre

À quelques jours de l’ouverture de la 21e Conférence des parties (COP 21) à la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC), prenons le temps d’évoquer ce dont elle ne parlera pas : l’impact des forces armées sur le changement climatique. Nul besoin de rappeler que les guerres et la militarisation de la planète exercent une action intrinsèquement destructrice sur nos écosystèmes. Mais on sait moins que l’environnement peut aussi devenir une arme en soi, et qu’il existe des instruments de droit qui s’attachent à prévenir ce risque.

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Le droit international humanitaire dispose de deux instruments principaux pour veiller à la protection de l’environnement en situation d’hostilités. D’une portée très générale, l’article 55 du Protocole additionnel aux Conventions de Genève du 12 août 1949 (Protocole I du 8 juin 1977), précise que « la guerre sera conduite en veillant à protéger l’environnement naturel contre des dommages étendus, durables et graves. […] »

Le droit des conflits armés ira cependant plus loin que cette simple exhortation à la protection. Dès les années 1940, des recherches militaires avaient porté sur des procédés pour perturber les climatopes. Les recherches gagnèrent en intensité avec la guerre du Vietnam et le projet Popeye lancé en 1966 par les États-Unis. Son objectif était d’inonder la piste Hô-Chi-Minh pour ralentir les mouvements ennemis grâce à un accroissement des précipitations par un ensemencement des masses nuageuses avec de l’iodure d’argent dispersé par voie aérienne. L’opération fut poursuivie de 1967 à 1972.

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Géopolitique et politique agricole russe : enjeux de l’agriculture biologique en Russie

Le président russe Vladimir Poutine, qui a interdit les OGM sur tout le territoire russe en septembre 2015,  veut faire de la Russie le premier exportateur mondial de produits biologiques et naturels, alors que fin novembre, la Commission Européenne vient d’autoriser 19 nouveaux OGM dans l’Union Européenne. Jeudi dernier, devant le parlement russe, il a  appelé le pays à devenir complètement autonome dans la production alimentaire d’ici 2020, notamment en agriculture biologique.

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«Nous sommes non seulement en mesure de nourrir nous-mêmes en tenant compte de nos terres, nos ressources en eau – la Russie est en mesure de devenir le plus grand fournisseur mondial d’aliments sains, écologiquement propres et de haute qualité que les producteurs occidentaux ont depuis longtemps perdu, surtout compte tenu du fait que la demande pour de tels produits sur le marché mondial ne cesse de croître », a déclaré M. Poutine, devant le Parlement russe jeudi.


Modèle agricole et anthropologie nationale

Cette phrase a une grande importance. En effet, après avoir pratiqué pendant près d’un siècle une agriculture industrielle, anti-sociale, polluante, dégradant les sols, érodant les ruralités, cassant les constitutions communautaires enracinées en même temps que les constitutions pédologiques des terroirs, les régimes occidentaux de l’Union Européenne peinent à conduire une politique sérieusement engagée dans l’agriculture biologique. Moins en raison des moyens qui demeurent considérables, notamment en matière de communication – il existe en France, en Allemagne, en Espagne, des modèles d’agriculture massive et industrielle labelisées « bio » – mais plutôt en conséquence d’une profonde rupture anthropologique et spirituelle dans les sociétés occidentales modernes. Le vrai retard que nous avons, face à la Russie, est vraiment politique et donc spirituel. Deux aspects de la vie humaine sur lesquels les masses dispersées et individualistes de l’Occident n’ont plus de prise, par refus ou faiblesse d’âme.

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Le modernisme dans les pratiques de l'agriculture conventionelle, indutrielle et chimique, est très lié à l'esprit américaniste qui a imprégné les générations paysannes d'après-guerre. Leurs héritiers sont encore jusqu'à nos jours, dans les lycées agricoles, extrêmement influencés par ce modèle en bout de course. Du paysan, de l'agriculteur, on est passé à l'exploitant. Ce qui s'observe également dans les comportements et les habillements. On est passé de la tenue de travail simple et digne au mauvais gout américain d'aujourd'hui, casquette de trucker, canette de Red-Bull, jeux vidéos et hystérie matérialiste.

Le modernisme dans les pratiques de l’agriculture conventionelle, indutrielle et chimique, est très lié à l’esprit américaniste qui a imprégné les générations paysannes d’après-guerre. Leurs héritiers sont encore jusqu’à nos jours, dans les lycées agricoles, extrêmement influencés par ce modèle en bout de course. Du paysan, de l’agriculteur, on est passé à l’exploitant. Ce qui s’observe également dans les comportements et les habillements. On est passé de la tenue de travail simple et digne au mauvais gout américain d’aujourd’hui, casquette de trucker, canette de Red-Bull, jeux vidéos et hystérie matérialiste.

De fait, le modèle agricole conventionnel en Occident est largement tributaire du crédit bancaire, de la spéculation financière internationale, du système de subventions inégalitaire de l’Union Européenne, des normes toujours plus couteuses et exigeantes, des syndicats agricoles dominés par le grand patronat de l’agroalimentaire. Tributaire, surtout, des consommables, engrais de synthèse, compléments alimentaires issus de la grande industrie agro-chimique que sont contraints de payer année après année les exploitants engagés dans ce modèle et refusant d’en sortir. Certes, l’agriculture biologique gagne chaque année en parts de marché et en nouveaux producteurs, en France comme en Allemagne. Mais après avoir brisé l’anthropologie paysanne traditionnelle, la société matérialiste, individualiste et libérale a perdu énormément de spontanéité dans les pratiques agricoles et rurales. Il faudra beaucoup de temps afin que dans ces sociétés occidentales éclatées, de nouvelles communautés familiales solides ne reconstituent naturellement ce tissu social.

Le grand ingénieur belge Yannick Van Dorne, qui a remis au gout du jour les techniques simples et écologiques de l’électroculture et de la magnétoculture, parle régulièrement dans ses conférences des blocages mentaux qui ont été imposés dans l’agriculture en France, que ce soit au niveau de la recherche, de la pratique ou de la politique. Il explique également qu’en Russie, comme dans certains pays africains ou orientaux, il existe un plus vaste engouement scientifique, politique et social pour les techniques de l’agriculture traditionnelle et biologique.

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De fait, pour ces pays dits « en développement« , grand est l’attrait des politiques comme des citoyens vers une agriculture très diversifiée, naturelle, biologique, contribuant à reconstituer des écosystèmes parfois détruits par l’agriculture coloniale, communiste ou capitaliste, permettant aux familles et aux communautés villageoises encore très traditionnelles de conserver leur mode de vie tout en en travaillant et en contribuant efficacement à la prospérité sociale et économique de leur pays et de leur état. Dans ces pays, le modèle de la petite ferme, familiale et artisanale, mais hyperproductive, n’est pas dogmatiquement opposée à la grande structure de production animale ou céréalière comme ce fut le cas jusqu’à très récemment en France, par exemple. Ces pays, qui ont conservé mieux que nous leur anthropologie naturelle, sont en conséquence, structurellement plus aptes à organiser une agriculture efficace, saine et productive en se fondant sur les petites structures communautaires et familiales, sur la diversité naturelle de ces ruralités.


Géopolitique de l’agriculture russe

« Il y a dix ans, nous avons importé près de la moitié de la nourriture  et nous étions dépendants des importations. Aujourd’hui, la Russie est parmi les exportateurs. L’année dernière, les exportations russes de produits agricoles se sont élevées à près de 20 milliards $ . Un quart de plus que le chiffre d’affaires de la vente d’armes, ou soit un tiers des recettes provenant des exportations de gaz « , a ajouté Poutine.

Comme en diplomatie internationale, la patience russe est enfin payante en agriculture. Totalitaire et inefficace sous le régime communiste puis sous l’oligarchie de Boris Elstine, la politique agricole russe est une autre réussite à mettre au compte de Vladimir Poutine. Or, il est intéressant de voir à quel point ce sujet revêt une importance centrale dans la prospérité économique d’un pays, mais aussi dans sa capacité de projection internationale.

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Nous l’avons observé cet été. Les invraisemblables sanctions économiques que l’Union Européenne avait prétendu vouloir imposer à la Russie ont eu des conséquences graves et quasi-immédiates pour l’agriculture française en particulier et pour les producteurs de l’UE très industrialisés, tels l’Allemagne, les Pays-Bas, l’Espagne, la Pologne ou les États-Unis, qui étaient le second exportateurs de produits agricoles en Russie, tout juste derrière l’Allemagne et la Pologne. La réponse politique de Vladimir Poutine, l’embargo russe sur les matières premières alimentaires en provenance de l’Union Européenne (mais aussi des États-Unis et de l’Australie), a sonné le glas d’un certain modèle d’agriculture industrielle et chimique imposée depuis maintenant de nombreuses décennies en Europe. L’embargo russe sur les produits de l’UE, imposé pour une période d’un an reconductibles, démontre aussi l’importance qu’accorde le gouvernement russe à la question du soutien à son agriculture et au développement en particulier d’une agriculture saine et biologique.

En octobre 2015, le ministre français de l’agriculture, Stéphane Le Foll, a reconnu que les conséquences de la politique arrogante de l’UE envers la Russie avaient déjà couté, en l’espace de quelques mois, plus de 280 millions d’euros à l’agriculture française. Il avait alors ajouté :

 » L’effet de l’embargo russe sur les produits alimentaires a été un déclin général des prix sur le marché européen en raison d’une offre trop importante. En conséquence, il est difficile d’estimer l’ampleur exacte des dégâts, qui varient énormément selon les filières. »

Ces dernières semaines, la tension est montée d’un cran en Syrie après que les autorités russes aient révélé au monde entier la participation du régime turc au trafic de pétrole syrien en collaboration avec l’état islamique. L’acte criminel dont s’étaient rendus coupables les gouvernementaux turcs en laissant leur aviation abattre un chasseur russe qui patrouillait au dessus de ces zones de trafics fut la démonstration de la faiblesse morale et politique du pouvoir turc actuel. Il est fort possible que l’une des représailles économiques de la Russie soit dirigée contre l’agriculture turque, dont le marché russe constitue un débouché considérable.


Le potentiel de l’agriculture biologique en Russie

Pour se rendre compte du potentiel de l’agriculture biologique en Russie, il est utile de citer Boris Akimov, le charismatique co-fondateur de la coopérative de paysans bio LavkaLavka, qui regroupe une centaine de petits producteurs familiaux ou individuels et qui commercialise ces productions sur cinq magasins, un marché et un restaurant à Moscou, ainsi que sur un site de vente directe en ligne.

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Boris Akimov déclare ainsi « notre but n’est pas de faire du business mais d’aider au développement de fermes bio. Selon moi, la Russie a un énorme potentiel dans ce domaine-là. Il y a des terres immenses, non cultivées depuis des années, sans pesticide ni traitement chimique. Ce sont 45 millions d’hectares de terres libres qui pourraient faire de la Russie la plus grande nation bio. Il n’y a pas d’autres pays qui aient autant de terres disponibles. »

Reste à Vladimir Poutine et au gouvernement russe d’apporter le soutien politique adéquat à ce renouveau agricole. En France, les jeunes qui s’installent depuis une quinzaine d’années en agriculture biologique et traditionnelle n’attendent plus l’aide de l’état depuis longtemps et entreprennent le plus souvent par eux-même, développant de très beaux modèles économiques et sociaux, supplantant de plus en plus le vieillissant modèle conventionnel.

Discret, mais puissant renouveau de l'agriculture paysanne chez les jeunes français depuis une dizaine d'années. L'Alsace est une région particulièrement dynamique dans ce domaine. Ici, Monsieur Fabrice Meyer, maraicher du Haut-Rhin et spécialiste de la traction animale. Avec l'essor grandissant du maraichage, de la viticulture, de l'elevage et même des céréales conduites en agriculture biologique, se développe de plus en plus la traction animale, extrêmement rentable et vertueuse.

Discret, mais puissant renouveau de l’agriculture paysanne chez les jeunes français depuis une dizaine d’années. L’Alsace est une région particulièrement dynamique dans ce domaine. Ici, Monsieur Fabrice Meyer, maraicher du Haut-Rhin et spécialiste de la traction animale. Avec l’essor grandissant du maraichage, de la viticulture, de l’élevage et même des céréales conduites en agriculture biologique, se développe de plus en plus la traction animale, extrêmement rentable et vertueuse.

En Russie également, le renouveau agricole chez les jeunes se base sur cette volonté de revitaliser le pays et les ruralités grâce à cette agriculture biologique et traditionnelle, saine, vertueuse, créatrice de richesse sociale et agronomique incomparable. Ainsi, les fondateurs de LavkaLavka ont lancé un vaste projet social à l’échelle du pays afin de relancer une agriculture biologique et naturelle dans les villages de Russie. Le projet Bolshaya Zelmja (La grand terre) vise précisément en cela, à  constituer à travers le pays « un réseau social de personnes actives, désireux de développer leur lieu de vie et de revitaliser le territoire, sans attendre l’aide de l’Etat. »

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Or, l’état russe travaille activement depuis quelques années à mettre en valeur les terres fertiles des parties extrême-orientales du pays. Ainsi, un projet de loi est en cours pour permettre la mise en exploitation de près de 30 millions d’hectares, soit à peu près la moitié de la superficie de l’Héxagone.

Ce média public russe nous apprend en effet que : « Le 24 juillet 2015, les autorités russes ont démarré une discussion publique afin d’élaborer un nouveau projet de loi. Ce dernier donnerait le droit, à chaque russe qui aménage en Extrême-Orient, à un hectare de terre qui lui serait attribué gratuitement pour 5 ans. Si le terrain est utilisé pour toutes activités qui ne violent pas la loi alors ce lieu deviendra la propriété de l’utilisateur. Si le terrain n’a pas été utilisé lors des 5 années, il sera confisqué. Les étrangers ne peuvent pas bénéficier de cette offre« .

Pendant ce temps, en France, on exproprie des familles de paysans pour construire des stades de football et on diminue drastiquement les aides à l’installation des jeunes agriculteurs, lesquelles sont absolument misérables en comparaison à nos cousins québécois par exemple, qui bénéficient de soutiens publics. En Mars 2015, le gouvernement socialiste avait annoncé une baisse de 25% des aides pour les agriculteurs bio, faute de budget.

Le modèle agricole français et européen continuera d’aller dans le mur, parce que ces pays sont dominés par des oligachies profondément anti-nationales. Mais il s’agit en France en particulier, d’un vrai problème structurel, d’une profonde inadéquation de la forme du régime politique français à l’anthropologie française traditionelle. Tant que la France n’aura pas retrouvé un gouvernement et un chef d’état véritablement catholiques et disposés à restaurer et défendre les souverainetés économiques, politiques et sociales, il y a peu de chances pour que ce modèle vertueux, paysan, écologique et familial ne trouve un véritable soutien politique. En attendant, une génération de jeunes paysans biologiques sont en train de poser les fondations de cette reconquête patiente.

Guillaume de Hazel pour Le Pays de Lichtenberg et Argentinat.

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Sources :

Interdiction des OGM en Russie depuis Septembre 2015

24 Novembre 205 : L’UE autorise 19 nouveaux OGM

Page facebook de la Coopérative LavkaLavka

Renouveau du fromage russe

Quelques chiffres sur les conséquences économiques de l’embargo sur les exportations UE en Russie

Déclaration de Vladimir Poutine devant le Parlement Russe le 3 Décembre 2015

Article sur la coopérative bio LavkaLavka

 

Pierre Rabhi : « La COP21 manipule l’opinion »

La première nécessité est d’analyser où se trouve désormais l’autorité. La finance s’est accaparée cette autorité et cette toute-puissance dans le monde. De ce principe d’argent roi, concentré dans les mains d’une caste qui décide, se trouve les limites du pouvoir politique. Les responsables, pourtant élus, ont ainsi un espace de décision mince. Par ailleurs, au sein même de la sphère politique, la question climatique est substituée, depuis de nombreuses années, à d’autres priorités, à l’instar du chômage. La question du climat passe également au second plan lorsque les luttes politiques, où triomphe parfois la démagogie aux dépens du réalisme, prennent le dessus, avec pour dessein de répondre à une logique personnelle de réélection électorale. Pourtant, face à ces blocages, nous pourrions commencer à modifier la société dès demain.

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Discours de Evo Morales à la COP 21

« Le capitalisme a fomenté, a introduit, et a impulsé lors de ces deux derniers siècles, la formule la plus sauvage et destructrice de notre espèce, transformant tout en marchandise, pour le bénéfice de quelques-uns.[…] Les richesses et le patrimoine de beaucoup de peuples ont été volés enrichissant des élites et des oligarchies. »

Evo Morales, président de la Bolivie, COP21 Paris 2015.

Agroforesterie : les enjeux du carbone en agriculture traditionnelle

L’Agroforesterie est une des solutions pour capter le carbone de l’air et permet de contribuer non seulement à l’effort d’atténuation des gaz à effet de serre mais aussi à l’enrichissement du sol en humus. Une végétation qui permet également aux cultures de mieux résister aux incidents climatiques.

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Comment à l’échelle d’une exploitation contribuer simplement à la baisse de l’effet de serre tout en enrichissant ses sols en matière organique ? En plantant des arbres et des arbustes autour et dans les terres agricoles, répondent les spécialistes de l’agroforesterie, présents à l’espace « Génération Climat » de la COP 21.

« En France 50% du carbone qui pourrait être stocké ne l’est pas encore  », explique Alain Canet, président de l’association française d’agroforesterie. Selon lui, il existe sur notre territoire  800.000 ha de zones tampon enherbées sur lesquelles on pourrait potentiellement planter des arbres et arbustres. Dans les exploitations, il s’agit de planter des haies bien sûr mais aussi de remettre des arbres au bord des cours d’eau, des fossés ou en association avec les cultures.

Piéger le carbone de l’atmosphère et améliorer l’humus du sol

Un peuplement agroforestier de faible densité, 50 à 100 arbres, peut ainsi augmenter le stock de carbone de 1 à 2 tonnes/ha/an (soit 3,7 à 7,4 t eq CO2/ha/an). Ce stockage s’effectue d’une part dans les parties aériennes de l’arbre mais aussi dans la matière organique incorporée dans le sol qui résulte de la mortalité des racines fines de l’arbre. « Ce qui nous intéresse, c’est l’évolution de cette matière souterraine. Si les racines vont à 2 m de profondeur, le carbone sera stocké à 2 m de profondeur », explique Christian Dupraz de l’Inra. Un arbre fixe plus de carbone dans la matière organique du sol que dans son bois.

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Santé : 7 usages vertueux du radis noir

Le radis noir est une plante appartenant à la famille des crucifères. Très utilisé en phytothérapie, il possède de nombreuses vertus thérapeutiques. Réputé pour son action détoxifiante pour le foie, ses bienfaits ne s’arrêtent pas là ! Découvrez 7 bonnes raisons de consommer du radis noir.

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Un antibactérien naturel

Le radis noir contient de grandes quantités d’isothiocyanates, des composés qui possèdent des propriétés antibactériennes et insecticides. Il contient également de la raphanine, une substance reconnue pour son action antiseptique et antibactérienne.

 

Des propriétés antioxydantes

Il est très riche en vitamine C, dont l’action antioxydante permet de lutter contre les infections et les radicaux libres. Celle-ci lui confère également un pouvoir fortifiant qui renforce le système immunitaire.

 

Des bienfaits pour la digestion

Le radis noir soulage les troubles digestifs. Légèrement laxatif, il est recommandé aux personnes souffrant de constipation. De plus, sa richesse en eau fait de lui un diurétique efficace.

 

 

Le meilleur ami du foie !

Le radis noir est un puissant détoxifiant du foie. Il contribue à drainer le foie et il favorise la production de bile, permettant une meilleure élimination des toxines.

 

Des bons glucides !

Avec une teneur de 60 calories pour 100g, le radis noir est l’un des légumes les plus caloriques. En cause, sa richesse en glucides. Ces glucides sont essentiellement des glucosinolates, des puissantsantioxydants qui agissent contre le vieillissement des cellules et qui peuvent empêcher la prolifération des cellules cancéreuses.

 

Un remède contre la toux

Le radis noir est un antitussif et un expectorant naturel. Il peut être utilisé pour lutter contre la toux, l’asthme et la bronchite.

 

Une plante médicinale incontournable !

En phytothérapie, on utilise le jus de sa racine à des fins médicinales. On trouve également dans le commerce des extraits présentés sous la forme d’ampoules. Le jus de radis noir agit sur le foie et la vésicule biliaire. Il permettrait notamment de traiter la dyspepsie causée par une mauvaise circulation biliaire.

Solidarité catholique : la Confrérie Saint-Symphorien envoie 4 tonnes de matériel à nos frères de Syrie

4 tonnes de vêtements pour les Syriens … de Syrie ! C’est le formidable résultat d’une collecte organisée par la confrérie de Saint-Symphorien.

http://www.telemb.be/embded_telemb.php?id=17175

Les vêtements, jouets seront ensuite emportés par une association parisienne qui acheminera cette collecte et bien d’autres en Syrie. Énormément de Syriens sont restés au pays, mais n’ont plus rien.

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Avec Chrétiens de Syrie pour la Paix

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Modèle agricole conventionnel : l’hémorragie se poursuit

En 10 ans, de 2003 à 2013, plus de quatre millions d’exploitations agricoles ont été rayées de la carte de l’Union européenne, a révélé le 26 novembre l’organisme européen de statistique Eurostat. En 10 ans, ce sont 27,5 % des fermes du Vieux Continent qui ont disparu. Et comme la superficie agricole utilisée (SAU) reste stable avec 174,6 millions d’hectares, c’est la surface moyenne des exploitations existantes qui a augmenté dans la même période. Elle a explosé de 38 %, passant de 11,7 hectares en 2003 à 16,1 hectares en 2013. Naturellement, il existe de très grandes disparités entre les pays et, au sein même des pays, entre les différentes régions. Ainsi, la taille moyenne des fermes françaises est passée de 45,3 hectares en 2003 à 58,6 hectares en 2013, soit une augmentation de 29,35 % – un peu moins que la moyenne européenne. Ainsi, la France (27,76 millions d’hectares) et l’Espagne (23,39 millions d’hectares) couvrent-elles, à elles deux, près du tiers de la superficie agricole européenne – 29,29 % exactement.

Mais, au-delà de ces statistiques plutôt arides, Eurostat reste muet sur les causes de cette mort silencieuse. Au lecteur, donc, de tirer les enseignements d’une telle hémorragie. Pourquoi en est-on arrivé là ? Plusieurs facteurs concourent à expliquer ce phénomène qui risque de prendre de l’ampleur dans les prochaines années.

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